L'événement de novembre ne nous avait pas permi de montrer tout ce que nous voulions, ni dans un climat propice à l'idée de festival. Nous avons donc souhaité, en collaboration avec nos amis ABAR, trouver un prolongement à cet événement initié à l'occasion de la sortie du numéro 3 des Cahiers d'A bras le corps, le 13 novembre dernier.
Tout d'abord, toutes nos excuses à celles et ceux qui seraient venus hier aux Ekluz et auraient trouvé la porte close. Suite aux arrêtés et recommandations diverses, nous avons préféré interrompre la manifestation.
Il paraît compliqué de reprendre purement et simplement le fil de notre programmation, et en même temps, nous trouvons nécessaire de pouvoir nous retrouver pour faire résonner à nouveau désirs et intentions qui ont présidé à l'organisation de cet événement à l'occasion de la sortie du numéro 3 des Cahiers d'A bras le corps.
Le numéro 3 des Cahiers d'A bras le corps vient de paraître ! Le sommaire et un extrait de l'édito se trouvent sur notre page éditions. Vous pouvez vous le procurer en passant nous voir lors de notre Festival du risque, qui a lieu du 13 au 15 novemebre, à Paris. Tout le détail de programmation est dans notre agenda.
Cette nouvelle saison s'annonce, pour A bras le corps, sous le signe de nouveaux chantiers. Le numéro 3 des Cahiers d'A bras le corps est en cours d'élaboration. Il réunira plusieurs contributions autour du mot-clé "Risque", et nous sommes heureux de pouvoir compter sur une proposition singulière du G.R.E.C, association de soutien aux premiers films et dont le sens est, à bien des égards, de rendre le risque possible. Pour accompagner la sortie de ce numéro, nous réfléchissons également à la mise en place d'un évènement, qui se présenterait sous la forme d'un Festival du risque, organisé sur deux jours ou plus. L'association souhaite poursuivre par là ses efforts pour accompagner et programmer des artistes singuliers, et se risquer auprès d'eux pour soutenir leur engagement à la fois difficile et nécessaire. Souhaitons que ce moment soit l'occasion de nouvelles et belles rencontres, car c'est par elles que le moteur de notre action tourne en vérité.
A bras le corps cherche son nouveau coordinateur, CDD de 12 à 18 mois, en CUI / CAE. Prise de poste dès que possible.
J’ai en tête, au moment d’écrire cet éditorial, la remarque de Gilles Deleuze dans le célèbre abécédaire réalisé par Claire Parnet, lorsqu’il indique qu’une rencontre « ça ne se fait pas avec des gens, mais avec ce qu’ils font ». Au cinéma, au musée, Deleuze ne venait pas apprendre, encore moins s’informer, mais faire (rarement, précise-t-il) des rencontres. Cette considération très simple, presque banale, n’est en rien anodine. En elle s’aperçoit une définition de l’art comme rapport à l’autre, ou tension vers autrui, « altération ». Parce qu’une rencontre est une chose rare, difficile, peut-être impossible, impossible à réaliser pleinement, l’art serait nécessaire, il serait la possibilité d’un entre-deux, où « je » serait forcément un autre, où l’autre aurait enfin une place, pourrait agir en moi, m’atteindre, me changer pour de bon… Une alternative à la folie ?
Les Laboratoires d’Aubervilliers, en partenariat avec Cinémas 93, invitent À BRAS LE CORPS pour le lancement du deuxième numéro de la revue Les cahiers d’À BRAS LE CORPS.
Les Cahiers d'À bras le corps sortent leur deuxième numéro sur le thème de l'invitation ! Vous pouvez dès à présent acheter votre exemplaire en ligne !
Le linguiste Emile Benveniste, au terme d’une célèbre enquête, a rendu au mot « rythme » le sens qu’il avait pour les présocratiques : une « manière particulière de fluer ». Il ne désignait alors ni la cadence ni la fréquence d’une chose (ce rapprochement du rythme et de la mesure remonterait à Platon), mais son intensité, son mode d’écoulement. Le théâtre, la danse, le cinéma, dont les œuvres se déploient dans le temps, sont bien des arts du rythme, au sens premier du terme. En témoignent plusieurs textes récemment publiés sur notre site, qui cherchent à dire la singularité et la qualité d’un moment vécu au contact d’une pièce ou d’un film. Rappeler ainsi combien le rythme fait sens, c’est affirmer que la création est affaire d’expérience, de corps saisis, éprouvés, altérés par ce qui se produit.
D'avril à juin, À bras le corps s'associe à l'artiste Romain Kronenberg dont le travail sera exposé au travers d'une série d'événements et de publications en ligne.