Le frac île-de-france et la Communauté d’agglomération de Marne et Gondoire accueillent le Musée de la Chasse et de la Nature au château de Rentilly, ainsi que dans la Salle des Trophées, en invitant l’artiste Richard Fauguet à assurer le commissariat de l’exposition conçue à partir des collections du Musée. En puisant aussi bien dans les œuvres anciennes que contemporaines de la collection et en y associant d’autres pièces prêtées exceptionnellement pour l’exposition, Richard Fauguet nous propose une mise en abîme de l’imaginaire du château, intrinsèquement lié à celui de la chasse, invitant ainsi la nature et le monde animal à entrer à l’intérieur du château.
Dans le cadre de la première séance Cinéma / Parole de cette nouvelle saison, qui aura lieu le dimanche 25 septembre 2016 à 15h, nous vous proposons de nous retrouver autour du travail de Thomas Jenkoe.
En collaboration avec Documentaire sur Grand Écran Des films, des débats sur la thématique des « Contre-Pouvoirs ». Alors que l’échéance électorale promet de marquer la prochaine année en France, des films surgissent de tous les coins du monde pour signifier que la vie politique ne s’en tient pas à ces marqueurs. De grands cinéastes parcourent le monde en quête de ces fragments d’humanité, de révolte et de nouvelles formes de vie. Un rendez-vous mensuel avec les images des contre-pouvoirs, avec des images qui sont en elles-mêmes des contre-pouvoirs.
Collectif emblématique du New York underground depuis sa fondation en 1975, mené par la charismatique Elizabeth LeCompte, The Wooster Group pratique un théâtre qui s’étend sur les vastes territoires de la performance, des arts visuels et du multimédia.
Pour sa dix-septième édition le festival propose d’imaginer l’art du récit comme un geste cartographique, un espace où se rencontrent géographies intimes et histoires collectives, espace physique et numérique. Dans un moment, où les frontières se tendent, où ce qui sépare devient plus saillant que les chemins qui traversent et nouent les expériences de vie, des paroles et des textes viennent tenter de lier de nouvelles alliances. Parcourir la ville par la bande, prendre soin des chemins de traverse et des lieux sans qualité. Les artistes et auteurs qui viendront peupler cette édition prennent acte d’un monde global et laisse leurs œuvres devenir les atlas sensibles d’un espace en mouvement, un Chaos-Monde où tous les destins sont liés et toutes les histoires appellent des corps multiples pour apparaître.
Pour sa troisième participation au festival Aire de Jeu, Maud Le Pladec a choisi de répondre à l'invitation des Subsistances en invitant à son tour la performeuse et chorégraphe Okwui Okpokwasili à coécrire un projet.
HUNTED est un projet incantatoire, une mélopée dans laquelle la performeuse américaine Okwui Okpokwasili manie paroles, textes, chants, corps et la musique de Kalevi Aho.
Le geste déplace l'espace dans lequel il s'insère ou se déploie. La chorégraphie ne se situe pas dans un espace neutre, elle apparaît comme une possibilité de résistance à la normalisation du geste. Séance suivie d'une discussion avec Julien Prévieux.
À quoi ressemblerait un cirque qui rassemble des artistes de la performance et des chorégraphes de renommée internationale? Et que vient nous révéler le cirque sur leur travail? The Greatest Show on Earth est un retour à l’âge d’or du cirque, à la fin du xixe siècle, à cette époque où les numéros se succèdent avec fracas et éclat, où les curiosités et les monstres sont exhibés et où l’inconnu a la part belle pour le plus grand plaisir du public. Loin de tout politiquement correct, ce spectacle crée des espaces de voyeurisme et de virtuosité.
Au travail de la figure : que donne à voir une danse ?
Depuis plusieurs années, Loïc Touzé et Mathieu Bouvier développent une recherche théorique et pratique autour du travail de la figure en danse. Ils appellent figures les épiphanies sensibles qui, dans la fabrique du geste ou son spectacle, surgissent dans la forme, font effraction dans le corps, y réveillent des survivances et des mémoires, portent l’oeil à des excès de vision : la danse est affaire de voyance. Comment un corps dansant donne-t-il à voir davantage que ce qu’il montre ? Le travail de la figure est un atelier, il suppose des outils spécifiques. L’enjeu des protocoles de travail est de produire des fictions performatives : comment faire une danse qui soit le produit d’une conspiration des imaginaires, entre ceux qui font et ceux qui regardent ?
Chaque année depuis 2002 la Brigade des Image lance un appel thématique à candidatures vidéo et films courts. L’indulgence est une fondation de la compréhension humaine, c’est une empathie vitale où l’on s’extrait de ce qu’on est pour se mettre à la place de l’autre. C’est créer pour ceux qui ne créent pas, vivre pour ceux qui sont morts. C’est exercer des allées-venues entre ce qui nous fonde et ce que l’on pourrait subir si l’on était né un peu plus loin.