On n’est jamais aussi con que le premier jour du printemps. On palpite, on espère, on tombe ou on devient un cheval fou. Le tout avec les mains moites et un petit bout de salade collé entre les dents. Comme les palmiers sauvages de l’Alaska, l’amour existe. Le temps d’un sein nu entre deux chemises, les Chiens de Navarre vont tenter d’explorer, pour le meilleur et pour le pire, toutes nos joies et misères affectives, tout en honorant l’inébranlable bon sens de Marilyn Monroe : « le sexe fait partie de la nature. J’obéis à la nature ».
Les Chiens de Navarre ne veulent surtout pas perdre le présent sur un plateau.
Parce que le présent, c’est notre liberté. Nous sommes libres de faire ce que nous voulons. Forcément avec un auteur, c’est plus compliqué. En général, il a écrit quelque chose qui demande une interprétation. Et comme nous sommes de très mauvais interprètes, nous préférons ne pas nous mettre à dos un auteur, surtout s’il est vivant.
Jean-Christophe Meurisse